La progression des élèves de la Commission scolaire des Chênes se maintient. Tel est le constat qui se dégage du dernier Rapport sur la diplomation et la qualification par commission scolaire au secondaire, tel que produit par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES).
Encore cette année, le rapport en question contenait de bonnes nouvelles pour la commission scolaire. En effet, de plus en plus d’élèves obtiennent, avant l’âge de 20 ans, un premier diplôme dans un délai de sept ans après leur entrée au secondaire, que ce soit à la formation générale des jeunes, à l’éducation des adultes ou en formation professionnelle.
Écarts favorables
De façon concrète, on constate une progression chez les élèves ayant entamé leur parcours au secondaire en 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010:
- 71,6 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2013
- 72,5 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2014
- 73,9 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2015 (+ 1,4 %)
- 68, 6 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2013
- 69,9 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2014
- 73,2 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2015 (+ 3,3 %)
- 60,9 % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2013
- 62,9, % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2014
- 67,5 % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2015 (+ 4,6 %)
Le taux de diplomation de 73,9 % (après sept ans d’observation en 2015) place la Commission scolaire des Chênes à 1 % de la moyenne provinciale du réseau public, qui est de 74,9 %. C’est donc dire que l’écart continue de rétrécir.
Sur une bonne lancée
Si les données sont encourageantes et qu’il y a lieu, selon elle, d’être optimiste, la directrice générale de la Commission scolaire des Chênes, Mme France Lefebvre, accueille le dernier rapport du MEES avec prudence, puisqu’il y a encore beaucoup à faire. « Cela dit, nous devons nous réjouir des progrès observés. Les nombreux efforts consentis à la persévérance et à la réussite continuent de porter fruit, » de dire Mme Lefebvre.
Les choses vont donc de mieux en mieux. La directrice générale est d’avis que c’est en raison des gestes posés au quotidien par l’ensemble des membres du personnel.
« Tous les projets réalisés dans nos écoles, tant au préscolaire, au primaire, au secondaire, en formation générale aux adultes qu’en formation professionnelle, nous permettent d’avoir la conviction que nos résultats continueront de s’améliorer. À cet égard, je dois d’abord et avant tout mettre en lumière le leadership pédagogique de nos directions et de l’ensemble du personnel de nos écoles. Ce sont tous ces gens qui agissent de plus en plus en cohérence dans les interventions qu'ils mettent en place. Et c’est là un facteur-clé de la réussite. Le souci de l’élève et de sa réussite, dans le sens le plus noble du terme, est au cœur même des préoccupations de notre équipe », affirme Mme Lefebvre, qui ne manque pas de souligner le rôle tellement important des parents comme premiers partenaires à la réussite des jeunes.
Selon la directrice générale, les élèves de la Commission scolaire des Chênes possèdent tous les atouts et aptitudes nécessaires pour réussir et se démarquer. Elle y croit profondément. Toutefois, elle rappelle que la réussite et la persévérance passent par la mobilisation de toute la « communauté éducative ». « C’est à nous tous d’offrir à nos élèves tous les encouragements et les conditions de réussite dont ils ont besoin pour leur permettre de développer leur plein potentiel », conclut Mme Lefebvre.
Ce message prend tout son sens, alors que l’on s’apprête à souligner les Journées de la persévérance scolaire, partout au Québec.
NDLR : À ne pas confondre : « taux de diplomation » et « taux de décrochage » :
Le présent communiqué a trait au « taux de diplomation » des élèves de la Commission scolaire des Chênes. Or, il ne faut pas confondre celui-ci avec le « taux de décrochage ».
Le « taux de diplomation » est établi sur une période couvrant l’ensemble du parcours de l’élève (de la 1re à la 5e année du secondaire).
Le « taux de décrochage » permet d’établir le nombre d’élèves qui, annuellement, quittent l’école, peu importe leur niveau, sans avoir obtenu de diplomation ou qualification.