L’édition 2014 du Rapport sur la diplomation et la qualification par cohorte au secondaire, tel que produit par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, contenait de très bonnes nouvelles pour la Commission scolaire des Chênes. En effet, on y fait le constat que de plus en plus d’élèves obtiennent, avant l’âge de 20 ans, un premier diplôme dans un délai de sept ans après leur entrée au secondaire, que ce soit à la formation générale des jeunes, à l’éducation des adultes ou en formation professionnelle.
Écarts favorables
De façon concrète, on constate une belle progression chez les élèves ayant entamé leur parcours au secondaire en 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007:
- 66,7 % ont obtenu un premier diplôme après sept ans en juin 2011
- 65,8 % ont obtenu un premier diplôme après sept ans en juin 2012
- 71,6 % ont obtenu un premier diplôme après sept ans en juin 2013 (+ 5,8 %)
- 63,3 % ont obtenu un premier diplôme après six ans en juin 2010
- 61,2 % ont obtenu un premier diplôme après six ans en juin 2011
- 68,4 % ont obtenu un premier diplôme après six ans en juin 2012 (+7,2 %)
- 57,0 % ont obtenu un premier diplôme après cinq ans en juin 2009
- 53,7 % ont obtenu un premier diplôme après cinq ans en juin 2010
- 58,8 % ont obtenu un premier diplôme après cinq ans en juin 2011 (+ 5,1 %)
Le taux de diplomation de 71,6 % (après sept ans en 2013) place la Commission scolaire des Chênes presque nez à nez avec la moyenne provinciale observée dans le réseau public, qui est de 71,9 %.
Le défi demeure entier
Il va sans dire que la directrice générale de la Commission scolaire des Chênes, Christiane Desbiens, se réjouit de cette embellie qui permet de croire que les nombreux efforts consentis à la persévérance et à la réussite commencent à porter fruit.
« Il nous faut remonter au rapport de 2008-2009 (cohortes de 2001-2002) pour observer un taux de diplomation se situant autour de 70 %. Nous avions ensuite connu un certain recul qui nous a fait réaliser que la bataille contre le décrochage était loin d’être gagnée. Il faut maintenant reconnaître que la mise en place d’un plan d’action dans l’ensemble de la commission scolaire, de même que tous les projets réalisés dans nos écoles, dès le niveau primaire, font en sorte qu’il y a de l’espoir, que nous pouvons renverser la vapeur de façon durable. Je suis à même de constater les nombreuses initiatives porteuses qui naissent dans nos différents milieux ainsi que l’ouverture d’esprit dont font preuve nos directions, le personnel de nos écoles et l’ensemble de nos partenaires. Ce sont ces gens, ces projets qu’il faut saluer aujourd’hui, » de dire Mme Desbiens.
Cela dit, on aura compris que le défi demeure entier, à une époque de compressions budgétaires massives, qui exigent des commissions scolaires qu’elles fassent « toujours plus avec toujours moins », sans affecter les services aux élèves.
Néanmoins, la directrice générale refuse de baisser les bras. Selon elle, les élèves de la Commission scolaire des Chênes ont, à l’instar de leurs pairs du Québec, tous les atouts et capacités nécessaires pour réussir. La réussite éducative passera toujours par la mobilisation de toute la collectivité, qui doit fournir à ses enfants tous les encouragements et les outils dont ils ont besoin pour persévérer.
« Nous venons d’en avoir la preuve. Alors, continuons !», conclut Mme Desbiens.