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Un projet qui rallie le milieu scolaire et le monde des affaires

 Susciter l’intérêt d’élèves de 2e secondaire en leur annonçant qu’ils aborderont, en géographie, la notion de « territoire industriel », pourrait être perçu comme un défi de taille pour toute enseignante ou tout enseignant. Par contre, stimuler les élèves en donnant à cette « situation d’apprentissage et d’évaluation » (SAÉ) une saveur locale et un sens historique : c’est gagnant!

C’est précisément ce qu’ont fait la conseillère pédagogique Andréanne Tremblay-Lefebvre et ses collègues enseignantes France Chamberland, Marie-Pierre Vincent et Marie-Lyne Charpentier (stagiaire).

Ce qui devait être une SAÉ sur le « territoire industriel » est devenu une véritable découverte de Drummondville et sa région, à travers les époques et les enjeux socioéconomiques. Résultat : des élèves motivés, qui connaissent mieux leur milieu de vie et, qui sait, voudront contribuer à son essor dans les années futures.

« Le matériel didactique dont nous disposions traitait du territoire industriel d’une autre région, avec laquelle Drummondville n’a rien en commun. Ça ne « parlait » pas aux élèves. Il nous est alors apparu plus intéressant pour l’élève de connaître « SON » territoire industriel, celui de Drummondville », explique l’instigatrice du projet, Andréanne Tremblay-Lefebvre.

Celle-ci a mis sur pied une SAÉ qui a permis aux élèves de 2e secondaire des écoles La Poudrière et Jean-Raimbault de mener leur enquête sur le territoire industriel de Drummondville et d’en découvrir l’évolution, de même que celle de la population drummondvilloise, depuis le début du 20e siècle.

Grâce à l’étroite collaboration de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond et de la Société d’histoire de Drummondville, qui ont gracieusement fourni des cartes géographiques, des photos d’archives et des informations historiques; les élèves ont maintenant une meilleure compréhension du territoire industriel de Drummondville et les enjeux qui le caractérisent.

Partie intégrante de cette SAÉ, le jeu « La roue de l’économie », conçu par Andréanne Tremblay-Lefebvre et ses collègues, a été particulièrement prisé des élèves. « Le but du jeu est de conserver sa place dans l’économie, avec les risques et obstacles que cela comporte. S’il a été apprécié de tous les élèves en général, je note que les garçons, en particulier, ont vraiment embarqué et ça, c’est vraiment intéressant, » de dire la conseillère pédagogique.

S’il en est un qui se réjouit des retombées d’une telle initiative, c’est bien le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond, Alain Côté. Selon lui, ce type de SAÉ aura des impacts à long terme. « C’est le genre de projet qui pourrait inciter nos jeunes à opter pour une carrière dans leur région d’origine, à la fin de leur parcours de formation, dans quelques années. Grâce à cette SAÉ, Ils possèdent déjà une connaissance de leur territoire industriel et de ses possibilités. C’est une approche gagnante à laquelle nous ne pouvons que souscrire, à la Chambre », affirme M. Côté.

Le projet d’Andréanne Tremblay-Lefebvre est appelé à connaître une belle évolution, au cours des années qui viennent. La principale intéressée a la tête pleine d’idées et, s’il n’en tient qu’à elle, le nombre d’élèves de la Commission scolaire des Chênes qui seront « conquis » par les SAÉ en géographie sera grandissant.

 Le projet mis sur pied par la conseillère pédagogique Andréanne Tremblay-Lefebvre (à droite sur la photo) a suscité l’intérêt de plusieurs intervenants du milieu, dont le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond, Alain Côté, (à gauche) qui a contribué au succès de la situation d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ) réalisée auprès d’élèves de 2e secondaire de la Commission scolaire des Chênes.