Selon les données 2008-2009
Efficacité énergétique :
La Commission scolaire des Chênes a dépassé les cibles du MELS
La Commission scolaire des Chênes tire bien son épingle du jeu lorsqu’il est question d’efficacité énergétique. En effet, les dernières données émises par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), permettent de constater qu’au terme de l’année 2008-2009, la Commission scolaire des Chênes figurait au 19e rang (sur 69 commissions scolaires) pour ce qui est de « l’intensité énergétique », avec une consommation de 0.626 gigajoules par mètre carré (GJ/m2), alors que la moyenne provinciale était de l’ordre de 0.730 GJ/m2.
De plus, son coût unitaire de consommation se situe à 12,63 $ par mètre carré et la place au 5e rang provincial, la moyenne québécoise étant de 15.70 $/m2.
Une préoccupation qui n’est pas nouvelle
Ces résultats pour le moins intéressants ne sont pas le fruit du hasard, comme l’explique M. Claude Dufour, directeur adjoint du Service des ressources matérielles à la Commission scolaire des Chênes.
« L’efficacité énergétique n’est pas une nouveauté chez nous, comme dans l’ensemble du réseau des commissions scolaires. Déjà, dans les années 70 et 80, des mesures étaient mises en place pour réduire la consommation énergétique. Que ce soit l’abaissement de température en période inoccupée, le changement des brûleurs à l’huile pour en augmenter l’efficacité, la conversion au gaz naturel, la modulation de la température de l’eau de chauffage ou la bi-énergie; bref, l’efficacité énergétique est demeurée au centre de nos préoccupations, » de dire M. Dufour.
Les efforts de la Commission scolaire des Chênes se poursuivent à d’autres niveaux, tels : la centralisation des contrôles, la mise en place de systèmes d’éclairage efficace, l’ajout de récupérateurs de chaleur aux systèmes de ventilation, le remplacement de chaudières par de nouvelles à haute efficacité et l’utilisation de la géothermie.
Il convient de rappeler, par ailleurs, qu’en 2006, le Gouvernement du Québec, par l’entremise de sa stratégie énergétique, proposait des cibles d’économie d’énergie pour le secteur public. Spécifiquement, pour l’ensemble du réseau des commissions scolaires, la cible de réduction de la consommation unitaire d’énergie dans les bâtiments a été fixée à 10 % de la consommation de l’année de référence (2002-2003).
Cible atteinte… et dépassée
Le MELS a traduit cette cible globale en cibles spécifiques pour chacune des commissions scolaires en fonction de leurs performances respective. Pour la Commission scolaire des Chênes, cette cible a été fixée à 0.631 GJ/m2, soit 5 % de réduction par rapport à l’année de référence.
« Le bilan énergétique 2008-2009 démontre que nous avons atteint et même dépassé cette cible avec une consommation de 0.626 GJ/m2 », affirme Claude Dufour, qui demeure à l’affût de la situation qui prévaut à la Commission scolaire des Chênes.
Plan d’action
Il convient de souligner que la Commission scolaire des Chênes s’est dotée d’un plan d’action dont l’objectif premier demeure la réduction de la consommation énergétique du parc immobilier. Cela passe notamment par la sensibilisation du personnel et des clientèles de la commission scolaire aux bonnes pratiques en la matière ainsi qu’à une utilisation responsable de l’énergie.
Par ailleurs, ce même plan d’action a été présenté au comité « environnement » de la commission scolaire. Ce dernier verra à l’adapter et à l’intégrer à un plan plus global touchant l’environnement à la Commission scolaire des Chênes.
« Nous déployons présentement une série de moyens qui nous permettront de bien suivre l’évolution de notre consommation d’énergie. En outre, nous effectuons un suivi rigoureux de la facturation énergétique de tous nos bâtiments, de façon à détecter le plus rapidement possible tous problèmes susceptibles d’avoir un impact négatif sur la consommation énergétique. Nous développons également les indicateurs nécessaires pour identifier le potentiel d’économie d’énergie par bâtiment et déterminer des cibles de consommation à atteindre. Cela nous permet d’identifier et de prioriser les projets à réaliser au sein de notre commission scolaire, » conclut M. Dufour.
