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Des compétences exceptionnelles en écriture...

Pour une 2e année, les élèves de l’école Jeanne-Mance du PEI en 4e et 5e secondaires ont relevé le défi proposé par le Salon du Livre de Trois-Rivières en participant à sa dictée.

Après avoir complété la dictée scolaire, composée par Mme Chantal Mercier, trois élèves de l'école Jeanne-Mance ont réussi à se classer pour la grande finale ayant eu lieu le 26 mars dernier à l’hôtel Delta.

Camille-Héloise Fournier (4e secondaire) ainsi que Béatrice Pearson et Éloïse Rompré (5e secondaire) ont pu tester leurs connaissances sur la langue française en plus d’avoir un accès privilégié à ce 29e salon ayant pour thème « Un monde d’images ».

Bien qu’elles n’aient pu se tailler une place parmi les lauréats, les trois élèves ont mis à contribution leurs compétences en écriture pour réaliser, sans ouvrage de référence, la dictée de la grande finale régionale, cette fois-ci composée par M. Martin Francoeur.

Somme toute, cette journée au royaume de la lecture leur a permis de faire de belles découvertes, entre autres dans l’univers de la bande dessinée. Geneviève Lauzière et Annie Jutras, leurs enseignantes en français, ne peuvent que les féliciter d’avoir démontré un intérêt pour une telle activité qui favorise l’accès à la lecture, à la création et à la diffusion du livre.

Voici la dictée de la grande finale régionale qui s’adressait aux 25 jeunes finalistes du secondaire. Une deuxième partie s’adressait aux adultes.

Le mariage des mots et des images

La bande dessinée, que d’aucuns considèrent comme étant le neuvième art, marie mieux que n’importe quelle autre forme littéraire les mots et les images. Il m’arrive d’avoir des réminiscences de ces moments bénis que je passais, alors que j’étais môme, avec mes héros favoris. Il m’arrivait de me blottir dans un vieux sofa moelleux dont le cuir défraîchi était recouvert de deux jetés marron, que ma mère avait elle-même tissés.

C’était mon endroit préféré pour lire un album de Tintin ou une aventure des Schtroumpfs. Quoi qu’on puisse en dire, puisque certains affirment que la bande dessinée est le mal-aimé de la littérature, il y a dans ces ouvrages des récits extraordinaires : des chasses à l’homme effrénées, des enquêtes policières ou journalistiques emberlificotées, des histoires dans lesquelles des animaux sont les protagonistes.

Il n’est pas rare de voir aussi des personnages et des créatures droit sortis de l’imaginaire des illustrateurs : pensons au Scrameustache ou au Marsupilami.

Photo : Camille-Héloise Fournier, Béatrice Pearson, Éloïse Rompré et l’auteur de la dictée, M. Martin Francoeur.