Lors de sa séance ordinaire du mardi 25 octobre 2016, le Conseil des commissaires de la Commission scolaire des Chênes a entériné l’état financier 2015-2016 de l’organisme, de même que le rapport de l’auditeur indépendant, Raymond, Chabot, Grant, Thornton. Je reprends ici quelques informations qui ont été diffusées dans le communiqué de presse qui a été diffusé la semaine dernière.
On constate notamment que l’exercice financier terminé le 30 juin 2016 s’est soldé par un surplus de 1 943 878 $, sur un budget global de 146 millions $. Ce chiffre peut susciter, chez vous, des interrogations très légitimes. Nous voulons apporter quelques précisions concernant ce surplus.
La réalité, c’est que ce surplus de 1,9 million $ est de nature comptable… mais pas véritable. En fait, il est partiellement attribuable à l’enregistrement d’un revenu strictement comptable au montant de 828 000 $, représentant la valeur du don d’un terrain, par la Ville de Drummondville, pour la construction de l’école du Sentier. De plus, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) a finalement accepté de financer l’achat du terrain acquis lors de l’implantation du centre de mécanique de véhicules lourds, pour un montant de 831 000 $, ce qu’il avait refusé de faire, deux ans auparavant.
Or, la confirmation de ces deux éléments a eu lieu dans la dernière semaine du mois de juin 2016. C’est donc une somme 1 659 000 $ qui s’est concrétisée, sans possibilité de réaliser des projets. Cela explique donc une très grande partie du surplus de 1,9 million $. Il est donc plus vrai d’affirmer que le surplus « réel » de l’exercice terminé le 30 juin 2016 est de l’ordre de 285 000 $.
Voici quelques exemples d’écarts par rapport au budget :
- Les établissements terminent l’exercice avec un surplus de 280 000 $
- La consommation énergétique a permis de dégager un excédent budgétaire de 158 000 $ à la suite de l’optimisation des processus de la commission scolaire.
- Les dépenses en assurance-salaire excèdent le budget de 625 000 $, soit tout près d’un excédent de 27 % des budgets prévus à cet effet.
- Cependant, le non-remplacement du personnel absent dans les services a permis de récupérer un montant de 126 000 $.
- Les dépenses salariales du personnel affecté dans les établissements gérés de façon centralisée ont un déficit de 165 000 $ sur un budget de 59,2 millions $.
- 250 000 $ ont été récupérés par le non-remplacement des ressources en invalidité.
Si on examine le pourcentage des dépenses « par activité », on constate que la majeure partie des dépenses de la commission scolaire, soit 74 % (près de 108 millions $) est liée aux activités éducatives, alors que seulement 3,8 % des dépenses (5,6 millions $) résultent des activités administratives.
Surplus accumulé
Au bout du compte, le surplus accumulé de la commission scolaire était de 15 483 219 $ au 30 juin 2016, alors qu’il s’élevait à 13 539 341 $ un an auparavant (le 30 juin 2015). Cela dit, il est important de préciser que de ce surplus de 15,4 millions $, on doit soustraire la valeur des terrains et de la subvention pour avantages futurs. C’est donc dire que le surplus accumulé « réel » est de l’ordre de 5,1 millions $ et que la commission scolaire n’y a accès que si le Ministère l’y autorise.
Beau travail!
Nos vérificateurs ont procédé à leur inspection annuelle. Il est important de souligner qu’une diminution importante du nombre d’erreurs a été observée comparativement à l’an passé. Beau travail de la part des équipes administratives des écoles, des centres et des services!
Des efforts reconnus
Nous sommes bien conscients que nous avons ressenti les effets des compressions majeures effectuées par le gouvernement au cours des dernières années. Les efforts considérables de toute notre « communauté éducative » de même que les récentes annonces ministérielles nous permettent d’entrevoir l’avenir avec un certain optimisme.
En espérant que ces quelques explications pourront apporter un éclairage…
Le président,
Jean-François Houle
3 novembre 2016