À Cuba, les élèves du PEI ont eu la chance de vivre et de partager avec des jeunes cubains pendant quelques jours au campement Ismaelillo. Ils ont alors pris conscience des différences marquantes entre les deux cultures.
Les jeunes ont travaillé six matins en tout. Ils sont allés dans les écoles primaires à proximité pour réparer des livres et apprendre certains mots français aux Cubains. Ils ont également joué avec eux pendant leur récréation.
Ensuite, les élèves du PEI sont allés aux champs désherber et se rendre compte de la complexité de cultiver la terre à Cuba. Ils ont arraché les branches et feuilles mortes dans les platanal, plantation de platanos, des bananes plantains.
Finalement, les jeunes ont demeuré au campement pour nettoyer les dortoirs et la plage, aider dans les jardins ou bien aider à la cuisine. Ils sont allés plusieurs fois à la plage et à plusieurs plages différentes. Ces paysages étaient vraiment magnifiques.
Une visite des bâtiments a eu lieu tels une polyclinique et les plantations de plantes médicales, des écoles, des garderies, un CPR (centre de la protection de la révolution), un village dans une montagne, le musée José Martí, parcs, foires et encore plus.
Il y avait une grande différence entre le campement Ismaelillo et celui de la Havane, la capitale, appelé le palais des pionniers. Visiter deux villes différentes dans le même pays a permis de constater deux réalités différentes et de rajouter une expérience de plus dans leur bagage culturel.
Après réflexion, ils croient que cette expérience a beaucoup plus apporté qu'ils ne le pensaient. Avant leur départ, ils ont réalisé toute la chance qu'ils ont dans la vie. Alors que lorsqu'ils sont arrivés à Cuba et que ce tout autre monde s’est ouvert,, ils furent bouche bées. En voyant à quel point certaines personnes vivent la misère comme un quotidien, c’est à ce moment qu'on réalise que les petits caprices de tous les jours sont à un tel point ridicule que ça en est presque effrayant.
Néanmoins, ils ont aussi appris que ce n’était pas en restant assis à éprouver de la pitié que l’on ferait bouger les choses. Les jeunes croient sincèrement qu’au fond c’était le but de leur voyage. De prendre le temps de réaliser tout le bonheur et la sensation de bien-être que pouvait leur procurer la simple action de venir en aide à quelqu’un.
Aussi, une expression utilisée par les Cubains les a particulièrement accrochée. Souvent, les Cubains affirment que nous, nous avons l’heure, alors qu'eux, ils ont le temps...