Taux de diplomation et qualification au secondaire
« Lentement mais sûrement, nos élèves poursuivent leur progression. C’est une bonne nouvelle. » Voilà le constat que fait la directrice générale de la Commission scolaire des Chênes, Mme Christiane Desbiens, à la lecture du dernier Rapport sur la diplomation et la qualification par commission scolaire au secondaire, tel que produit par le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR).
À nouveau, le rapport en question contenait de bonnes nouvelles pour la commission scolaire. De plus en plus d’élèves obtiennent, avant l’âge de 20 ans, un premier diplôme dans un délai de sept ans après leur entrée au secondaire, que ce soit à la formation générale des jeunes, à l’éducation des adultes ou en formation professionnelle.
Écarts favorables
De façon concrète, on constate une progression chez les élèves ayant entamé leur parcours au secondaire en 2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009:
- 65,8 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2012
- 71,6 % ont obtenu un 1erdiplôme après 7 ans en juin 2013
- 72,5 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2014 (+ 0,9 %)
- 68,4 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2012
- 68, 6 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2013
- 69,9 % ont obtenu un 1erdiplôme après 6 ans en juin 2014 (+ 1,3 %)
- 60,0 % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2012
- 60,9 % ont obtenu un 1erdiplôme après 5 ans en juin 2013
- 62,9, % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2014(+ 2,0 %)
Le taux de diplomation de 72,5 % (après sept ans en 2014) place la Commission scolaire des Chênes à 1,3 % de la moyenne provinciale observée dans le réseau public, qui est de 73,8 %.
Des projets et du leadership
Christiane Desbiens affiche donc un optimisme prudent. Selon elle, il y a lieu de se réjouir des progrès notés, lesquels démontrent que les nombreux efforts consentis à la persévérance et à la réussite continuent de porter fruit.
« La mise en place d’un plan d’action dans l’ensemble de la commission scolaire, de même que tous les projets réalisés dans nos écoles, dès le niveau primaire, font en sorte qu’il y a de l’espoir. Nous pouvons renverser la vapeur de façon durable. Les nombreuses initiatives mises en place, ainsi que le leadership de nos directions et du personnel de nos écoles en témoignent. Ce sont d’abord ces gens, ces projets qu’il faut saluer aujourd’hui, » de dire Mme Desbiens.
Cela dit, Mme Desbiens ne manque pas de rappeler que le défi demeure entier, à une époque de compressions budgétaires massives. « On exige des commissions scolaires et de leur personnel qu’ils fassent toujours plus… avec toujours moins, sans affecter les services aux élèves. Ce n’est pas simple, » note la directrice générale.
Néanmoins, Mme Desbiens refuse de baisser les bras. Selon elle, les élèves de la Commission scolaire des Chênes ont, à l’instar de leurs pairs du Québec, tous les atouts et capacités nécessaires pour réussir. La réussite éducative passera toujours par la mobilisation de toute la collectivité, qui doit fournir à ses enfants tous les encouragements et les outils dont ils ont besoin pour persévérer.
À ne pas confondre : « taux de diplomation » et « taux de décrochage » :
Le présent communiqué a trait au « taux de diplomation » des élèves de la Commission scolaire des Chênes. Or, il ne faut pas confondre celui-ci avec le « taux de décrochage ».
Le « taux de diplomation » est établi sur une période couvrant l’ensemble du parcours de l’élève (de la 1ère à la 5e année du secondaire).
Le « taux de décrochage » permet d’établir le nombre d’élèves qui, annuellement, quittent l’école, peu importe leur niveau, sans avoir obtenu de diplomation ou qualification. Les dernières données du MEESR disponibles (2013) faisaient état d’un taux de décrochage de 19,1 %, à la Commission scolaire des Chênes.