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Décrochage : Amélioration historique à la Commission scolaire des Chênes


Comme partout au Québec, la persévérance et la réussite des élèves demeurent au cœur des préoccupations des dirigeants et membres du personnel de la Commission scolaire des Chênes.

Les dernières données dévoilées par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (2012-2013), en ce qui a trait au réseau public, permettent de faire un constat très clair : les efforts consentis au cours des dernières années commencent à porter leurs fruits. En effet, le taux de sorties sans diplôme ni qualification est plus bas qu’il n’a jamais été au cours des 10 dernières années. Dans l’ensemble de la commission scolaire, le taux a chuté à 19,1 % (à un peu plus d’un point de la moyenne provinciale qui est de 17,8 %).

« Il ne faut rien tenir pour acquis, puisque la lutte contre le décrochage n’est pas gagnée. Toutefois, il est permis de croire que les actions mises en place dans nos différents milieux, pour favoriser la réussite de nos élèves et, surtout, l’obtention d’un premier diplôme, nous permettent d’être optimistes. Les données nationales les plus récentes démontrent que nous avons encore du travail à faire, mais que si la tendance se maintient, la persévérance éclipsera un jour le décrochage scolaire,»  de dire la directrice générale de la Commission scolaire des Chênes, Christiane Desbiens.

L’engagement du personnel salué


Au cours des dernières années, Mme Desbiens s’est affairée à déployer, dans l’ensemble de la commission scolaire, un plan d’action visant à contrer le décrochage. On comprendra que, dans les circonstances, elle ne manque pas de souligner l’engagement quotidien du personnel enseignant dans la poursuite de l’objectif d’amélioration des résultats, ainsi que de l’ensemble du personnel professionnel, de soutien et cadre des écoles et des services. « Ces résultats leur sont directement attribuables… nos meilleurs en près d’une décennie », précise-t-elle.

Précisons notamment ici qu’en 2004-2005, le taux global de décrochage était de 32,7 %. Après une certaine embellie en 2006 (28,4 %), il était remonté à 31,5 % en 2007, avant de redescendre progressivement jusqu’au taux de 19,1 % que l’on connaît aujourd’hui.

Amélioration notable tant chez les garçons que les filles

Les indicateurs démontrent notamment qu’en 2012-2013, le taux de décrochage chez les garçons a continué de chuter à la Commission scolaire des Chênes. Il s’établit à 24,8 %, se rapprochant de façon significative de la moyenne québécoise du réseau public, qui est de 21,9 %. C’est donc dire que 75,2 % des garçons fréquentant les écoles de la Commission scolaire des Chênes ont obtenu un premier diplôme.  

Chez les filles, le taux de décrochage est de 13,9 %, à égalité avec la moyenne provinciale. Au cours des dernières années, il se situait légèrement au-delà des 20 %.

Quand on considère que dans un passé pas si lointain, le taux de diplomation chez les garçons si situait à environ 60 % (vs 75,2 % en 2012-2013), il y a lieu de se réjouir du chemin parcouru.

Christiane Desbiens y va ici d’un rappel historique. « Rappelons-nous seulement qu’il y a moins de 10 ans, le taux de décrochage, particulièrement chez les garçons était alarmant (plus de 45 %), au point de mobiliser toute la communauté éducative. Nous devons être fiers des gains qui ont été faits, au fil du temps, malgré quelques soubresauts et un contexte budgétaire qui nous a forcés à faire preuve de ténacité et d’imagination pour redresser la barre. Certes, nous n’avons pas gagné la guerre, mais avons tout de même remporté quelques batailles », de dire Mme Desbiens.

À n’en point douter, la mise sur pied, au cours des dernières années, de différentes initiatives axées sur la réussite éducative commence à rapporter des dividendes. Il suffit notamment de penser au plan d’action déployé en partenariat avec la Caisse Desjardins de Drummondville et l’engagement des entreprises auprès de la Table régionale en éducation.  « Reconnaissons qu’il s’agit-là d’un travail de longue haleine. S’il nous est arrivé d’être préoccupés ou impatients devant la progression de nos élèves, nous devons, aujourd’hui, être plus optimistes que jamais. Il y a encore beaucoup à faire, mais nous sommes sur la bonne voie ! », conclut Mme Desbiens.